Archives de catégorie : Mes petites notes bibliques

Dans cette section, je partage (très peu) quelques notes que je prends lors de mon étude des textes bibliques. Ces notes sont d’abord pour moi-même, elles sont pour la plupart extraites de mes moments de méditation de la Bible dans mon seul à seul devant Dieu (Mt 6.6). Elles me servent aussi dans la composition de notes plus globales pour une prédication ou une étude biblique… Je ne partage donc pas tout ici, ce qui gâcherait peut-être la découverte d’une réflexion lors d’un prochain culte ou une prochaine étude biblique.

Découvrez la Bible Journal de Bord (Segond 21)

Je viens d’acquérir une des premières bibles dans un format que les anglophones appellent « journaling bible ». C’est une une bible qui offre des grandes marges, en regard du texte, pour y apposer ses propres notes ou des dessins, bref, ses propres expressions face au texte lu, médité. D’où le nom « journal de bord ».

Cette version offre des marges de 7 cm, ce qui donne vraiment de l’espace pour l’expression personnelle.

Mais le mieux est peut-être que vous puissiez voir par vous-même. Je vous donne rendez-vous de suite sur cette vidéo:

Un exemple de page, avec méditation personnelle :

Un exemple d’une page – avec la méditation récente du Psaume 32 qui m’a servi pour introduire la louange ce dimanche 26.11.2018, la Cène, et le message ce dimanche – donc directement avec ma Bible ouverte, sans besoin d’autres notes sur le côté (ça, c’est pratique!).

Cliquez ici (ou sur l’image) pour ouvrir l’image dans sa taille réelle. Remarque: Après avoir scanné cette page (d’où les textes parallèles, à gauche, illisibles – dû à la courbure du papier sur le scanner), j’ai joué sur les contrastes pour vous permettre de lire au mieux mes petites notes, cela a eu l’effet de voir le texte biblique de la page suivante par transparence. Ce n’est donc pas la réalité dans cette Bible, on ne voit pas autant le texte de la page suivante par transparence. Pas plus que dans les autres bibles, donc.

Celle que je possède coûte 29,90 euros et est disponible dans la plupart des librairies chrétiennes (et sur Amazon). Pour ma part, je l’ai achetée au « Bon Livre » à Bruxelles. Sur cette page, l’ensemble des Bibles « Journal de Bord » proposées par cette librairie et leur prix: Cliquez ici.

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Je vous recommande aussi la vidéo et la chaîne Youtube d’Andrea Naomie qui a de belles idées au sujet du journaling bible et qui présente, elle aussi, la bible « journal de bord » avec un superbe professionalisme :

Enfin, une troisième vidéo, officielle celle-là, puisqu’elle est émise directement par l’éditeur lui-même :

 

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N’hésitez pas à laisser vos commentaires, avis, questions. J’essaierai de vous répondre au mieux dès que possible.

Qui êtes-vous?

J’aime cette phrase attribuée à Oscar Wilde: « Donnez un masque à un homme et il vous montrera son vrai visage« . Je crois que c’est vrai. C’est aussi une réalité sur le Net: Il est possible de surfer en « mode caché / navigation privée ». Bon, ce n’est pas tout à fait vrai, puisque tout ce qui est fait via un ordinateur sur le Net est d’office mémorisé quelque part sur un serveur.  Mais je crois quand même que la réalité, c’est que tous les fantasmes peuvent trouver une réalisation dans le fait d’être caché de la vue des autres, de ne pas être reconnu. C’est dans ce « caché » que nous dévoilons un visage plus vrai de nous-mêmes. Et ça, ce n’est pas nouveau, c’est une réalité depuis la nuit des temps. « Rien de nouveau sous le soleil » disait Qohéleth.

Moi, ce qui me parle dans cette réalité, quand je médite un peu sur le texte biblique, c’est que Dieu nous veut justement aussi quand on est en mode « caché ». Matthieu 6.6 qui est souvent dans ma pensée nous le rappelle:

« Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » (Matthieu 6.6)

J’y vois que Dieu nous veut en tant que « qui es-tu vraiment? », « vas-y, joue franc jeu avec Moi!« . Alors que nous sommes tous (je pense) en recherche constante de notre identité, tellement il est difficile de faire le tour de chacune de nos complexités, dans la rencontre de Dieu, ce « qui es-tu? » prend son sens: Je crois que Dieu nous apprend qui nous sommes, il façonne notre identité… Et il nous rappelle d’abord et sans cesse que ma plus grande identité est celle qui commence par « je suis son fils/sa fille, et donc… »

A méditer…

Psaume 3.4

bouclier« Mais toi, ô Éternel! tu es mon bouclier, Tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. » (Ps.3.4)

Je dois bien l’avouer, dans ma vie, ce n’est pas un homme qui me poursuit avec une épée en vue de me tuer. C’est ma propre folie que je fuis. Cette folie qui, lorsqu’elle me rattrape, me fait basculer dans un monde où Dieu n’a plus d’importance, où je ne vois plus les autres, où mon EGO est roi absolu, et où ma chair est reine.

Cette partie de psaume (Ps.3.4), je la transforme alors en prière:

Eternel,
Sois mon bouclier contre moi-même,
Que la gloire que je recherche, ce soit toi.
Quelle gloire d’être connu de Dieu,
Quelle gloire d’être son ami, d’être son enfant!
Oh, oui, relève ma tête,
Elle qui est si souvent abattue
Quand au sortir de la déraison de ma folie, de mon péché,
Le sentiment de culpabilité me fait craindre
Que cette fois tu ne me pardonneras plus.
Pardonne-moi encore cette fois, Père.
Fais taire ces voix qui me disent: « cette fois, plus de salut! »
Je sais que ton Amour leur donne tort, mais je ne puis m’accorder moi-même ton pardon.
Par ton Esprit, viens nettoyer ma vie, viens me redonner un nouveau souffle, un nouveau départ, un nouveau zèle.
Relève ma tête, et aide-moi dans la suite de mon parcours:
Je veux garder les yeux fixés sur toi.
 

Psaume 2.7

Relation-Pere-Fils« Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui » (Ps.2.7), quelles superbes paroles de Dieu d’abord adressées à l’auteur de ce psaume. Cette parole est là pour aussi faire écho dans nos vies, nous qui nous alimentons des psaumes. Cette parole fait évidemment aussi référence à Celui qui sera Fils parfait du Père.

Savoir qu’aujourd’hui, que chaque aujourd’hui de mon existence, je peux me lever le matin et réentendre les paroles du Père qui me dit: « je t’ai (encore) engendré aujourd’hui« , savoir que ma vie de ce jour est possible parce que Dieu me la donne (encore) aujourd’hui, cela change tout. « Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, elles se renouvellent chaque matin« . Et chaque matin, Dieu me renouvelle aussi. Dieu me donne la vie comme si c’était la première fois  – les choses anciennes sont passées, toutes choses deviennent nouvelles. Dieu efface mon ardoise, je peux redémarrer ma vie sans fardeau qui , accumulé de jours en jours, finirait par m’arrêter au bord du chemin.

En Lui, je suis une nouvelle créature, et pas n’importe quelle créature – je suis son fils. Et j’en ai besoin pour affronter le jour qui se présente devant moi. Chacun peut dire alors: « Aujourd’hui encore, je suis fils/fille de Dieu. Cet aujourd’hui, le jour qui est devant moi, je le vis en qualité de fils/fille de Dieu« . Et ça, ça change tout.

Psaume 1.3

arbre« Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison » (Ps 1.3)

Quel bonheur de pouvoir profiter toute sa vie d’un courant d’eau et ne « devoir » porter du fruit qu’en sa saison.

Eau vive en continu.

Fruit à porter, pas en continu, juste au bon moment…

((( Petite parenthèse à ce propos : Le ministère pastoral, c’est parfois porter du fruit en quasi-continu. Il y a donc un danger de sécheresse spirituelle, alors que le courant d’eau est toujours bien présent. Mais l’on ne donne plus le temps à l’Esprit Saint de faire son oeuvre qui transforme cette eau vive en fruit spirituel. Le fruit risque de devenir sans consistance, cela risque de devenir le fruit d’un travail humain. Ce n’est plus alors un ministère, cela devient une fonction: le pasteur ne fait plus que fonctionner pour répondre aux besoins. Il est bien entendu que la saison de chacun ne sera pas la même: certains auront des saisons très rapprochées, d’autres, des saisons plus éloignées. Cela dépend des capacités, de sa propre relation avec Dieu, etc., et évidemment du temps – ô précieux temps! Un pasteur à temps plein peut, en toute logique, se renouveler plus facilement qu’un pasteur qui exerce son ministère après son travail séculier. Il est entendu que cela reste un défi, une responsabilité, un ministère… pour chacun des deux et que tous sont sur le même pied d’égalité à ce niveau.)))

 

Ô Père,

Donne-nous de vivre toujours de ce bonheur (v.1) d’être connecté à toi, source d’eau vive!

Donne-nous la sagesse de voir en quel temps porter un fruit selon ce que tu attends de nous.